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Histoires - 21-06-2017

L'histoire d'Elijah (SEVIA) 'Ensemble, nous travaillons à combler le manque de connaissances'

Elijah Mwashayenyi est Directeur général de SEVIA, un partenariat public-privé qui a pour objectif de développer le secteur des légumes en Afrique en introduisant des technologies et des variétés hybrides, et également en augmentant les connaissances techniques des producteurs.

Un effet boule de neige

« Nous avons placé la barre haut : nous comptons, d'ici à cinq ans, atteindre un nombre de 30 000 producteurs dans toute la Tanzanie. Pour atteindre un groupe de cette taille, nous travaillons avec des agents de vulgarisation, chacun responsable d'une région donnée. Chaque agent dispose d'environ 15 sites de présentation où des groupes et des individus reçoivent une formation. Nous identifions et offrons des formations supplémentaires pour des « agriculteurs pilotes »  qui tiennent un rôle central au sein de la communauté et, après chaque saison de formation, nous nous déplaçons vers un autre village afin que nous puissions atteindre autant de producteurs que possible. »

Partage de l'expertise

« Dans un pays de cette taille, nous devons évidemment définir des priorités. Nous faisons cela avec nos partenaires : Rijk Zwaan, East West Seeds et Wageningen University Research Center - Applied Plant Research. La contribution financière et les connaissances partagées par Rijk Zwaan bénéficient à tous les agriculteurs, et non seulement à ceux qui achètent les semences de Rijk Zwaan, ce qui est assez spécial.

Nous constatons le manque de connaissances, et tentons de le combler en utilisant au mieux notre expertise. Nous devons donc peut-être engager un nouveau projet de recherche ou développer de nouveaux types de formation, par exemple. » 

Une révolution

« L'un des principaux défis pour le maraîchage  en Afrique est de changer l'état d'esprit. Contrairement à la production céréalière, les producteurs de légumes doivent d'abord commencer avec la perspective du marché, s'organiser et concevoir les légumes comme une entreprise commerciale. Pour cela, nous référons également à l'Association horticole de Tanzanie (TAHA), qui peut les aider avec le marketing, y compris les opportunités d'exportation. Mais cela marche aussi dans l'autre sens : TAHA peut référer les producteurs à Rijk Zwaan pour des conseils concernant les serres. À son tour, Rijk Zwaan réfère les producteurs à SEVIA pour une assistance technique. Il s'agit d'un cercle dans lequel nous avons tous le même but : former de grands nombres de producteurs est une chose, mais l'adoption et la mise en route d'une « révolution verte » en Afrique est notre rêve ultime. »